Investir à la mer ou à la montagne ?
BAREL IMMOBILIER actualité immobilière #28 // Marseille & Saint-Cyr-sur-Mer
Pendant longtemps les investisseurs immobiliers jetaient leur dévolu sur des biens en bord de mer. Mais depuis quelques années, la côte de sympathie de la montagne ne cesse de grimper et nombreux sont les acquéreurs qui décident de succomber à l’appel du grand air. Aujourd’hui, certains d’entre vous se demandent s’il est plus judicieux d’investir à la mer ou la montagne. Nous allons tenter d’arbitrer ce match en opposant ces deux destinations sur différents critères.
Pour les conditions météo : avantage à la mer
Avec le réchauffement climatique, les taux d’enneigements des stations sont de plus en plus instables voire très aléatoires. A l’inverse les stations balnéaires connaissent des rallongements sans cesse croissants des périodes d’ensoleillement propices à l’arrivée des touristes. Mais attention, un nouveau type de clientèle en quête du bon air délaisse les plages de sable fin pour découvrir les balades en forêt ou les escapades en randonnée dans les massifs. Malgré tout, pour le volet des conditions climatiques, la mer l’emporte d’une courte tête.
Pour le prix de l’immobilier : avantage à la montagne
A en regarder le fameux ratio prix/m², il n’y a pas photo : la montagne l’emporte largement. Les prix sont plutôt stables depuis 2015, ce qui n’est pas le cas pour le bord de mer qui a connu une véritable flambée depuis le COVID. Néanmoins, les prix restent variables en fonction des stations : celles des Pyrénées sont globalement plus abordables que dans les Alpes. Vous l’aurez compris, sur ce point il n’y a pas match, c’est la montagne qui l’emporte.
Pour la disponibilité des biens sur le marché : avantage à la montagne
L’Indice de Tension Immobilière (ITI) est le rapport entre le nombre d’acheteurs et le nombre de biens à la vente. Il permet de mesurer le dynamisme et la disponibilité des biens : à la montagne il oscille entre 5 et 7% contre 12 à 15% pour les stations balnéaires. En clair, cela signifie que pour la mer, la demande est plus importante que le nombre de biens disponibles à date. Ainsi, un ITI plus élevé entraine une hausse des prix et une plus grande difficulté pour trouver son logement. Sur ce point, avantage incontestable à la montagne.
Pour les activités : match nul
L’objectif est clair des deux côtés : étoffer et renouveler sans cesse les activités afin d’attirer toujours plus de touristes. Et il est difficile d’en sortir un vainqueur :
- Pour la mer vous pourrez être séduit par de nombreuses propositions comme le surf, la planche à voile, le stand-up paddle, le parachute ascensionnel, la bouée tractée, le snorkeling, un baptême de plongée, la pêche, la location de bateau ou de jet-ski…
- La montagne n’est pas en reste entre la randonnée pédestre, la luge d’été, le parapente, la via ferrata, la randonnée en vtt, le canyoning ou le rafting, le tir à l’arc et l’acrobranche, vous aurez de quoi vous occuper pendant votre séjour.
Sur ce point, difficile de sortir un vainqueur, tant le résultat peut varier en fonction des sensibilités de chacun. La mer comme la montagne proposent des activités variées, abordables et adaptées au plus grand nombre. C’est donc un match nul.
Pour la rentabilité locative : avantage à la mer
La rentabilité va dépendre du nombre de semaines durant lesquelles le bien sera mis à la location. L’avantage de la montagne, est de pouvoir louer à la fois sur la saison de ski et pendant les vacances d’été. Globalement, la période de location s’étend entre 28 et 30 semaines par an, ce qui est plus long que dans les stations balnéaires. La rentabilité nette espérée pour des investissements dans les Alpes, à titre d’exemple, peut atteindre entre 2,5% et 3,5%.
Du côté du bord de mer, même si la période locative peut s’avérer légèrement moins étendue, les loyers appliqués sont en majorité plus élevés ce qui impacte favorablement la rentabilité du bien. Elle s’élève en moyenne entre 4% et 5% et reste donc supérieure à celle enregistrée à la montagne. Sur ce point, la mer l’emporte sur le fil.
En conclusion, investir à la montagne ou à la mer ne se décide pas sur un coup de tête : votre choix sera dicté par de nombreux critères que vous devrez prendre en considération. Si nous devions vous donner un conseil à ce sujet, nous vous suggérions d’abord d’écouter vos envies, car ce logement pourrait très bien devenir votre résidence secondaire pour vos congés.
D’un point de vue plus pragmatique, votre budget risque d’influencer votre choix : la montagne sera plus adaptée aux investisseurs les plus modestes et la mer aux acquéreurs aux revenus plus confortables.
Vous l’aurez compris la mer comme la montagne sont des destinations qui offrent des perspectives intéressantes pour les investisseurs. Le dynamisme des deux secteurs géographiques laisse entrevoir un futur réjouissant et propice à se lancer : alors si vos finances le permettent, n’hesitez plus et foncez !!!
Retrouvez toutes les actualités de l'agence immoblière Barel Immobilier, spécialiste des secteurs de Marseille et Saint-Cyr-sur-Mer, à l'adresse https://www.barelimmobilier.com/nos-actualites