Faut-il encore investir dans l'immobilier?
BAREL IMMOBILIER actualité immobilière #13 // Marseille & Saint-Cyr-sur-Mer
Ces dernières années les prix de l’immobilier ont connu des hausses historiques, dues à des facteurs économiques, géopolitiques et sanitaires. Ainsi, nous pouvons légitimement nous demander s’il est toujours judicieux d’investir dans l’immobilier.
L’immobilier est une valeur refuge pour une grande majorité des français. Investissement locatif nu ou LMNP, achat de résidence principale, SCI, SCPI, il existe une multitude de façon d'acquérir du patrimoine. Investir dans la pierre c’est s’assurer une pérennité et une sérénité sur du long terme.
2021, fut l’année de tous les records avec un volume de transactions estimé à 1 182 000 unités contre 1 024 000 en 2020. A titre de comparaison dans les années 2010, le nombre de vente tournait en moyenne aux alentours de 800 000 unités/an. C’est donc plus de 30% d’augmentation sur ces 10 dernières années que le marché a connu. Mais aujourd’hui, il n’est plus en capacité de faire-face : il y a une saturation de la demande.Et lorsqu’un marché est saturé par la demande et qu’il connait une pénurie d’offre, le prix augmente. En établissant une corrélation depuis 2010 entre volume de vente et prix de l’immobilier, nous voyons que les deux courbes sont liées. En seulement un an, le prix de l’immobilier ancien a bondi de 5% contrairement aux salaires !!!
De ce que nous constatons sur ce début d’année 2022, nous ne pensons pas que la machine va s’en arrêter là. La croissance des prix risque de continuer et ce, malgré un début d’inflation des taux immobiliers. Mais forcement, il y a une limite dans tout. Et se loger, reste la préoccupation numéro 1 de chacun. Alors que devons-nous faire ?
Si vous avez déjà investi dans votre résidence principale, vous serez bien évidemment moins impacté, même si vos envies d’ailleurs, de plus grand seront également freinées par cette hausse. Vous rationnaliserez davantage votre achat en vous focalisant sur l’essentiel. Mais quel avenir pour les primo-accédants ?
Les salaires des jeunes diplômés stagnent ou ne subissent que des augmentations sporadiques, qui ne compensent en aucun cas l’inflation généralisée. Ainsi, les nouvelles générations devront faire preuve de créativité, d’audace et parfois de risque, pour pouvoir un jour se payer leur premier logement.
Ils devront, à titre d’exemple, miser sur des villes à fort potentiel, où les prix restent accessibles pour leur premier investissement. Même si ces endroits sont éloignés de leur lieu de travail, ils devront penser à mettre en location leur logement (LMNP, saisonnier ou location nu) et déléguer la gestion à une agence, car il reste compliqué de gérer des locations, lorsque nous n’habitons pas à proximité.
Autre piste, ils investiront sur des habitations vétustes ou des biens à usage professionnel (commerces, bureaux etc…) où des changements de destinations seront possibles. Ils devront donc davantage se renseigner en amont, faire face à des démarches administratives lourdes et parfois chronophages, faire un business-plan comme un n’importe quel entrepreneur et calculer la rentabilité de leur investissement.
Retrouvez toutes les actualités de l'agence immoblière Barel Immobilier, spécialiste des secteurs de Marseille et Saint-Cyr-sur-Mer, à l'adresse https://www.barelimmobilier.com/nos-actualites